Pourquoi Didier Reynders privilégie-t-il désormais le PS ?

Avec beaucoup de réalisme politique, Didier Reynders fait l'analyse (à mon sens très juste) que d'une part, l'alliance anversoise (NVA-Open VLD-CD&V) va s'imposer naturellement au nord du pays. La NVA est, il faut le rappeler, déjà présente dans la majorité flamande et risque bel et bien de renforcer son score et d'être le premier parti de Flandre en 2014, ce qu'elle n'était pas encore en 2009. Score qui, par la présence de ce qui reste du Vlaams Belang, rend impossible tout contournement de Bart de Wever. L'Open VLD actuellement dans l'opposition au Parlement flamand fera tout pour sortir de l'opposition... tandis que le CD&V fera tout pour tenter de sauver son Ministre-Président Kris Peeters. D'autre part, l'axe NVA-CD&V-OpenVLD peut se trouver dans la volonté flamande de gouverner plus à droite et reprendre le poste de Premier ministre à Elio Di Rupo. Steven Van Ackere l'a confirmé : un Elio Di Rupo II est impensable au nord du pays. Il est hors de question pour eux de remonter dans un attelage où ils laisseraient s'épanouir la NVA dans l'opposition tout en étant minoritaire dans leur groupe linguistique, ce qui obligerait à compenser par une sur-représentation francophone (PS-MR-CDH) comme aujourd'hui.
Le Cordon Sanitaire brisé dans plusieurs communes flamandes
Le Cordon Sanitaire brisé dans plusieurs communes flamandes et les alliances locales NVA-OpenVLD-CD&V soutenues par le Vlaams Belang sont les prémices de ce qui attend les Bruxellois en 2014. A cause des partis traditionnels qui n'ont rien pacifié en scindant BHV... qui n'ont jamais accordé l'autonomie constitutive promise à Bruxelles, se cachant derrière le « modèle » bruxellois, on fait dépendre la gestion de la Capitale de l'Europe de 5% de la population, soit la majorité des suffrages des néerlandophones bruxellois.
Or, peu de journalistes ni de politologues n'ont analysé le fait que la NVA, aux dernières élections communales d'octobre 2012, est devenu le premier parti flamand de Bruxelles. Les règles de doubles majorités érigées à Bruxelles nuisent gravement à la démocratie. Car aujourd'hui, sous la pression du Vlaams Belang et de la NVA, elles n'ont fait que reconduire tacitement les mêmes ministres, les mêmes partis depuis 20 ans... Certains se considèrent ouvertement « Flamand » avant d'être « Bruxellois ». Demain, ces mêmes règles de sur-représentation néerlandophone amèneront au pouvoir les extrémismes et les populismes, prenant en otage la capitale du pays.
S'engager pour l'avenir
J'ai 36 ans, je me suis engagé à 17 ans lorsqu'Antoinette Spaak et Jean Gol ont voulu offrir aux Francophones de ce pays une patrie à aimer,

Licencié en Sciences politiques et Candidat en Droit, Titulaire de deux diplômes de 3ème cycle (un DEA en sciences politiques à l'ULB et un DES en Analyse de la Construction Européenne à l'UCL-St-Louis), je suis actuellement chef de groupe FDF au Conseil communal d'Uccle et Député au Parlement bruxellois où je porte le message des FDF dans les matières socio-économiques.
F comme Fédéraliste, mais aussi F comme Force.
Pour moi, il n'y a pas de pacification communautaire sans dissuasion communautaire. Et il n'y a pas de dissuasion sans force de frappe. Notre force de frappe ce sont nos valeurs de parti libre et probe, de parti qui respecte les électeurs et ne trahit pas ses engagements électoraux mais c'est aussi et surtout notre projet unique unissant Wallons et Bruxellois. Un projet qui dépasse tous les régionalismes, tous les communautarismes, tous les égoïsmes, tous les populismes et autres replis sur soi.
En 2014, les Wallons et Bruxellois auront le choix entre ceux qui ont déjà trahi et ceux qui respectent la parole donnée. Nous ne serons forts que si les Wallons et Bruxellois se mettent ensemble pour relever les défis et enjeux, à commencer par celui de l'emploi. Trop de jeunes n'ont comme unique perspective le chômage. Il faut de toute urgence s'attaquer à ce problème, former les jeunes correctement et les orienter vers les métiers en pénurie. Les gouvernements actuels nous resservent les mêmes recettes depuis 20 ans tout en nous affirmant que sans eux ce serait pire. Il y a pourtant un autre chemin. Nous devons continuer à nous battre au quotidien contre l'érosion de la classe moyenne, contre la dualisation de la ville, pour une justice fiscale plus équitable, pour une meilleure gouvernance et surtout contre le clientélisme politique.
Plus de transparence dans la déclaration des rémunérations publiques – Il faut montrer l’exemple…
Depuis plusieurs années, je m’étonne que la déclaration de mandats que les élus et dirigeants d’administrations publiques doivent rentrer chaque année à la Cour des Comptes, ne se borne qu’à la simple énumération des mandats publics sans jamais mentionner la hauteur des rémunérations afférentes. Cette non-transparence ne peut entraîner que fantasmes et défiance auprès de nos concitoyens.
En étant le premier élu à rendre public l’ensemble de mes mandats et rémunérations, je souhaite montrer l’exemple et engager ainsi la réflexion nécessaire sur l’exigence de transparence publique. Il est indispensable que les citoyens puissent savoir, à travers les rémunérations publiques de leurs représentants, si leurs élus remplissent plus ou moins bien leurs mandats et fonctions.
Ainsi pour l’année 2011, les rémunérations des mandats locaux exercés s’élèvent à 11.714 € bruts/an soit 584 € nets/mois ventilés comme suit :
1. Conseiller communal : 3.830 € bruts/an soit environ 190 € nets/mois
2. Conseiller de police : 540 € bruts/an soit environ 27 € nets/mois
3. Commissaire aux Comptes Hydrobru : 1.600 € bruts/an soit environ 80 € nets/mois
4. Administrateur de Sibelga-Interfin : 5.743 € bruts/an soit environ 287 € nets/mois
A la suite des élections communales de 2012, je ne conserverai que le mandat de conseiller communal d’Uccle et abandonnerai les 3 autres (conseil de police, Hydrobru et Sibelga). Les rémunérations obtenues doivent être mises en rapport avec les dépenses électorales effectuées en vue des élections communales 2012 qui s’élèvent, en ce qui me concerne, à environ 3.000 € par an.
Abonnements scolaires : Quand un enfant vaut plus que son frère…
Abonnements scolaires : Quand un enfant vaut plus que son frère…

Le député FDF Emmanuel De Bock s’était battu l’année dernière lors des discussions budgétaires en déposant un amendement avec le SPA pour que la Région bruxelloise assume cette intervention et ne délègue pas les moyens aux commissions communautaires.
Le Gouvernement avait refusé l’amendement et avait organisé in fine une prise en charge différenciée selon que l’enfant fréquente une école néerlandophone (abonnement totalement payant) ou francophone (abonnement semi-gratuit).
Aujourd’hui, le Gouvernement bruxellois fait marche arrière et rejoint la position des FDF en ne discriminant plus les étudiants selon qu’ils fréquentent une école néerlandophone ou francophone.
Une victoire pour Emmanuel De Bock qui a pourtant un goût amer. En effet, pour arriver à ce compromis à la bruxelloise, le Gouvernement a opposé les plus jeunes aux aînés : « pour payer la semi-gratuité des plus jeunes, on a sacrifié les plus vieux en leur faisant payer la note… », explique le député FDF Emmanuel De Bock qui estime aussi que le Gouvernement a raté l’occasion de traiter chaque enfant de manière égale : « Dans le système adopté, le premier enfant verra son coût d’abonnement passer à 120 € alors que le second enfant ne paiera plus que 50 € et le troisième, quatrième,… 0€ alors qu’on aurait pu demander pour chaque enfant 75 € par an, soit 0,20 €/jour… ».
L'Interview de Télé Bruxelles: Emmanuel De Bock (FDF)
Présidence des FDF RTL-TVI - JT 6 décembre 2012
Source: RTL-TVI
Présidence des FDF: RTBF - JT 6 décembre 2012
Source: RTBF