Abonnements scolaires : Quand un enfant vaut plus que son frère…
Communiqué de presse
Abonnements scolaires : Quand un enfant vaut plus que son frère…
Abonnements scolaires : Quand un enfant vaut plus que son frère…
Le Gouvernement vient enfin d’approuver la proposition visant à revoir le tarif des abonnements scolaires pour les enfants scolarisés à la suite de l’abandon du soutien de la Communauté Française faisant ainsi reporter toute la charge sur la Région bruxelloise.
Le député FDF Emmanuel De Bock s’était battu l’année dernière lors des discussions budgétaires en déposant un amendement avec le SPA pour que la Région bruxelloise assume cette intervention et ne délègue pas les moyens aux commissions communautaires.
Le Gouvernement avait refusé l’amendement et avait organisé in fine une prise en charge différenciée selon que l’enfant fréquente une école néerlandophone (abonnement totalement payant) ou francophone (abonnement semi-gratuit).
Aujourd’hui, le Gouvernement bruxellois fait marche arrière et rejoint la position des FDF en ne discriminant plus les étudiants selon qu’ils fréquentent une école néerlandophone ou francophone.
Une victoire pour Emmanuel De Bock qui a pourtant un goût amer. En effet, pour arriver à ce compromis à la bruxelloise, le Gouvernement a opposé les plus jeunes aux aînés : « pour payer la semi-gratuité des plus jeunes, on a sacrifié les plus vieux en leur faisant payer la note… », explique le député FDF Emmanuel De Bock qui estime aussi que le Gouvernement a raté l’occasion de traiter chaque enfant de manière égale : « Dans le système adopté, le premier enfant verra son coût d’abonnement passer à 120 € alors que le second enfant ne paiera plus que 50 € et le troisième, quatrième,… 0€ alors qu’on aurait pu demander pour chaque enfant 75 € par an, soit 0,20 €/jour… ».
Pour le candidat à la présidence des FDF, c’était une occasion unique d’entendre les revendications des familles, et parents qui rappellent depuis des années aux décideurs que le coût du premier enfant est largement supérieur à celui des enfants suivants, ce qui pose des problèmes notamment lorsque les enfants ne sont plus à charge des parents. C’est l’occasion d’ouvrir ce débat qui peut aussi voir son prolongement en matière d’allocations familiales, de places d’accueil (crèches, plaines de jeux, ..) et dans toutes les politiques faisant intervenir des diminutions d’impôts ou de taxes selon le nombre d’enfants à charge.
Contact presse : Emmanuel De Bock (0497/59.99.42)