Transferts Nord - Sud ? Les FDF demandent l'objectivation des transferts bruxellois SUD-NORD.
Communiqué de presse
Transferts Nord - Sud ? Les FDF demandent l'objectivation des transferts bruxellois SUD-NORD.
Les Fédéralistes Démocrates Francophones souhaitent la réactualisation de la clé injuste des transferts de l'impôt des Bruxellois au profit essentiellement de la VGC (Vlaams Gemmeenschap Commissie). Pour rappel, les accords de création de la Région bruxelloise ont obligé des transferts d'argent régional vers les commissions communautaires française et néerlandophone selon une clé bloquée 80-20. Or depuis 1989, le poids des Néerlandophones a fortement chuté au point qu'ils ne représentent plus que 11% du corps électoral bruxellois. Pourtant ils bénéficient de 20% des moyens budgétaires issus des droits de tirage ou des nouveaux moyens que le Gouvernement bruxellois a acquis lors des derniers transferts de compétences permettant la création de crèches, d'écoles, de formations pour l'accompagnement des demandeurs d'emploi. « Alors que les Néerlandophones ne sont que 3% des chômeurs bruxellois et bénéficient déjà de quotas de 30 à 50% dans les emplois publics, on leur donne 20% des moyens nouveaux pour l’accompagnement des chômeurs ! » s’insurgent les députés FDF Emmanuel De Bock et Caroline Persoons. Pour eux, « il s'agit d'une injustice permanente car in fine le budget de la COCOF n'est que le double de celui de la VGC alors qu’il doit couvrir les besoins de 8 fois plus de personnes. L'argent dégouline des murs côté VGC. Ils ne savent plus quoi en faire alors que du côté francophone, on crève la misère ».
Fin des primes énergie bruxelloise après seulement 6 mois : les FDF veulent un audit
Fin des primes énergie bruxelloise après seulement 6 mois : les FDF veulent un audit
L'enveloppe des 19 millions d'euros réservée aux primes énergie en Région bruxelloise semble prise d'assaut par les Bruxellois. Cette situation est inédite après seulement 6 mois. On se souviendra que fin 2010, la Ministre ECOLO avait été contrainte de suspendre pour les 2 derniers mois de l’année les demandes de primes devant leur succès, ce qui avait fait grincer des dents jusque dans la majorité.
Les FDF s’étonnent de l’épuisement de cette enveloppe et demandent un audit sur la gestion des primes.
Pour le député bruxellois FDF Emmanuel De Bock, « comme en Wallonie, il y a une imprévisibilité totale dans la gestion des primes bruxelloises ! Ce n’est pas normal que le budget annuel des primes qui a pourtant doublé soit vidé en même pas 6 mois !
Est-ce parce qu’on a reporté des demandes de l’année précédente ? Est-ce parce que la Ministre a augmenté les primes pour les revenus faibles et moyens et pour les habitants de l’EDRLR (Espace de Développement Renforcé du Logement) ? Est-ce parce que certains ont installé des centaines de panneaux photovoltaïques sur leur toit ? »
Le Gouvernement bruxellois falsifie son mauvais bulletin.
Communiqué de presse
Explosion du chômage à Bruxelles : Plus de chômeurs = Moins de chômage ?
Le Gouvernement bruxellois falsifie son mauvais bulletin.
Le député bruxellois FDF Emmanuel De Bock constate une nouvelle fois que le Gouvernement bruxellois tente de faire passer la plus forte augmentation annuelle du nombre de chômeurs en un recul du chômage.
Comprenne qui pourra mais par rapport à mai 2012, le nombre de demandeurs d’emploi inoccupés a augmenté de +2,5% soit 3.234 personnes par rapport à mai 2012. Pourtant le Gouvernement arrive à la conclusion qu’il s’agit d’un net recul du chômage passant désormais en dessous des 20% !Alors que le Gouvernement a augmenté le nombre de jeunes envoyés en formation ces derniers mois, les faisant ainsi « sortir » des statistiques, il n’en demeure pas moins que le taux de chômage des jeunes s'élevait à 28,8% en mai 2013, affichant une hausse de 0,4% par rapport à l'année passée.
Communiqué de presse Pétition : les FDF réclament l’harmonisation des tarifs préférentiels pour les 65+ Stib-De Lijn : stop à la discrimination envers les seniors Jusqu’il y a peu, les tarifs préférentiels pour les seniors étaient identiques pour t
Communiqué de presse
Pétition : les FDF réclament l’harmonisation des tarifs préférentiels pour les 65+
Stib-De Lijn : stop à la discrimination envers les seniors
Jusqu’il y a peu, les tarifs préférentiels pour les seniors étaient identiques pour tous les utilisateurs des transports publics à Bruxelles.
Depuis le 1er mai, les tarifs et les conditions d’accès aux tarifs préférentiels des transports publics pour les seniors ont changé tant en Flandre qu’à Bruxelles.
La Région flamande a décidé de conditionner au lieu de résidence l’octroi d’un tarif préférentiel d'abonnement pour seniors à De Lijn. Cela signifie qu’en pratique, seuls les seniors domiciliés en Flandre peuvent circuler gratuitement sur le réseau De Lijn, tant en Flandre qu’à Bruxelles. Les seniors wallons et les bruxellois, eux, doivent payer plein tarif sur De Lijn dans ces deux Régions.
Par ailleurs, le Gouvernement bruxellois a, de son côté, décidé de supprimer la gratuité pour tous les 65+ (Wallons, Bruxellois et Flandriens) sur le réseau de la Stib.
Aujourd’hui, tous les seniors paient 60 euros à la STIB à l'exception des bénéficiaires de tarifs sociaux (BIM ou Omnio). Au 1er juillet, tous les seniors (quelque soit leur domicile) paieront 36 euros aux TEC à l'exception des bénéficiaires de tarifs sociaux (BIM ou Omnio). Par contre, pour bénéficier d'un tarif préférentiel chez De Lijn, les seniors devront être domiciliés en Flandre. Une mesure jugée totalement discriminatoire.
Evaluation des ACS : Il faut réformer d’urgence les ACS et réorienter les moyens vers l’objectif initial de remise à l’emploi
Communiqué de presse
Evaluation des ACS : Il faut réformer d’urgence les ACS et réorienter les moyens vers l’objectif initial de remise à l’emploi
Ce mercredi 17 avril 2013, la commission Affaires économiques a examiné le rapport d’évaluation d’Idea Consult sur la politique des Agents Contractuels Subventionnés, politique considérée par certains comme la « Rolls Royce des mesures pour l’emploi ». Et de fait, le financement d’un emploi-type « ACS » bruxellois coûte 50% de plus qu’en Flandre et 20% de plus qu’en Wallonie.
Pour le député FDF Emmanuel De Bock, c’est une véritable victoire puisqu’il avait déposé en avril 2011 une proposition d’ordonnance pour instaurer un audit de cette politique qui mobilise 80% des moyens publics de l’emploi. Et pour cause, le Gouvernement bruxellois n’avait jamais évalué cette politique depuis 20 ans ! Alors qu’il avait été interpellé plusieurs fois, notamment sur la politisation des ACS et le manque de transparence dans l’attribution des moyens, le Ministre a fini par commander cet audit tout en s’asseyant dessus depuis juin 2012.
L’audit rejoint les critiques des députés FDF Emmanuel De Bock et Serge de Patoul qui avaient pointé que 80% des moyens de la politique de l’emploi sont en réalité une politique de subsidiation : « l’emploi ACS semble être un emploi de qualité et stable mais pas d’un tremplin vers un autre emploi mais plutôt d’une manière de travailler dans le secteur non-marchand. Les travailleurs ACS ne correspondent pas aux demandeurs d’emploi moyens dans la Région de Bruxelles. Ils sont en moyenne moins éloignés du marché du travail que les demandeurs d’emploi. De ce fait, la mesure ACS remplit un objectif de création d’emploi, mais pas de remise à l’emploi des publics cibles. (….) L’ampleur de la mesure ACS ne laisse pratiquement aucune marge de manœuvre à Actiris pour mettre en place d’autres politiques de remise à l’emploi, qui répondraient mieux aux défis du marché du travail ».
Parmi les autres points négatifs relevés par le rapport, on notera :
La répartition inégale des postes, les critères d’évaluation des demandes, un manque de transparence et un manque de standardisation des traitements dans l’attribution des postes,
Un taux de rotation faible, pas ou peu de perspective d’évolution de carrière pour les ACS,
Une absence d’évaluation des activités de l’association bénéficiaire, une fois que les postes ACS sont attribués,
Une occupation de plusieurs postes ACS à la fois par certains employés, notamment à temps partiel auprès du même employeur ou de plusieurs employeurs différents,
Un retour au chômage pour environ 30% des personnes ayant arrêté un contrat ACS,
Des dérogations systématiquement demandées par le secteur non-marchand flamand pour engager des non-Bruxellois,
La mesure ACS loi-programme représente un coût significatif pour la Région de Bruxelles-Capitale, qui ne fera qu’augmenter en cas de politique inchangée.
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