ACS : une répartition inéquitable et partisane
ACS : une répartition inéquitable et partisane
Le Ministre Cerexhe attribue même des ACS… au SP.A fédéral
A la suite d’une question parlementaire posée dernièrement, et dont la réponse a été publiée dans le Bulletin des Questions et Réponses n°15 page 120, le 15 février dernier, le député MR-FDF Emmanuel De Bock a réussi à décoder la politique des emplois ACS (agents contractuels subventionnés) financés par la mission 16 du Ministre de l’Emploi Cerexhe.
Il faut savoir que l’ensemble de la politique de l’emploi représente 273 millions € dont 169 millions € (62%) couvrent en réalité le financement des ACS. En clair 62% des moyens budgétaires du Ministre Cerexhe sont consacrés au cofinancement de 9.171 personnes tandis qu’il ne reste plus que 38% restants pour les 105.000 autres demandeurs d’emploi… soit pour ces 105.000 demandeurs d’emploi moins de 988 € par an par demandeur (18 fois moins proportionnellement).
Il est intéressant de se pencher sur l’évolution de ces ACS depuis 2004, et leur répartition totalement inéquitable. Ainsi, entre 2004 et 2010, le nombre d’ACS totaux est passé de 7.893 à 9.171 soit une croissance de 16%. Dans le même temps, les budgets consacrés aux ACS ont crû de 35% passant de 125 millions € à 169 millions € ! En moyenne, un poste ACS représente en 2010 environ 18.430 € contre 15.854 € en 2004.
L’ensemble des ACS sont répartis d’une part entre les communes et les CPAS (25%) et d’autre part, entre un certain nombre d’acteurs et opérateurs, asbl, … (75%).
Les 19 communes reçoivent en 2010 environ 19% de ces ACS régionaux contre 15 % en 2004. Les 19 CPAS ont reçu un peu moins en 2010 soit 5,2% de ces ACS régionaux contre 6,4% en 2004.
2010
Si l’on procède à l’analyse de la répartition de cette première tranche de 25% d’ACS entre les 19 communes et CPAS, on remarquera quelques communes privilégiées et d’autres étrangement moins…
« La Communauté métropolitaine de Bruxelles est un piège »
Interrogé par les journalistes de « La Libre » et du « Soir », Olivier Maingain a clairement rejeté l’idée d’une communauté métropolitaine récemment évoquée pat certains. Ces deux interviews sont publiées ce 1er mars.
“Cette Communauté métropolitaine est un piège », explique le président des FDF qui estime que les négociateurs francophones devront clairement parler des limites de Bruxelles. Ce qui n’exclut pas que les FDF sont disposés à accepter un compromis. Comme en 2005.
Du pays basque à la périphérie : le respect de la volonté des populations !
Le Président des FDF, Olivier Maingain, relève que la N-VA cherche à se donner du crédit à l’étranger, faute de convaincre les Wallons, les Bruxellois et les démocrates qui dénoncent le nationalisme comme une menace pour la démocratie.
A l’occasion d’un rassemblement de forces nationalistes basques, la N-V.A a, semble-t-il, découvert le principe démocratique de la libre disposition des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Heureuse découverte qui devrait avoir un prolongement en périphérie de Bruxelles car aucune autorité ne peut disposer du sort des populations contre leur gré. Les 150.000 Francophones de la périphérie ne se considèrent évidemment pas comme appartenant au peuple flamand. Leur sort ne peut dès lors être lié à celui de la Flandre. Il reste donc comme seule issue pour résoudre le problème du tracé arbitraire de la frontière linguistique que de consulter les populations concernées pour savoir de quel côté de la frontière elles souhaitent se retrouver.
La Région bruxelloise devra poursuivre les compagnies aériennes en infraction
L’avocat général de la Cour européenne de justice valide « l’arrêté Gosuin »
Etape décisive avant un arrêt extrêmement important de la Cour de justice de l’Union européenne : l’avocat général confirme que les Etats membres peuvent adopter des mesures destinées à sanctionner, dans les zones urbaines proches des aéroports, le dépassement de niveaux sonores maximaux mesurés au sol. A la base des conclusions de l’avocat général : le litige qui oppose toujours une compagnie aérienne filiale de DHL (EAT) et l’arrêté Gosuin. Pour rappel, la Région bruxelloise a, en 1999, adopté un arrêté de lutte contre le bruit des avions en fixant des normes de bruit. Depuis lors, certaines compagnies contestent « l’arrêté Gosuin » devant toutes les juridictions et refusent de payer les amendes (en 2007, EAT devait plus de 53.000 € à la Région bruxelloise). Depuis 2004, la Région hésite à poursuivre les compagnies aériennes en infraction. Le Conseil d’Etat, qui doit trancher le litige, a demandé à la Cour européenne de justice de se prononcer sur la comptabilité de la règlementation régionale avec les directives européennes.
Les Jeunes FDF interdits de distribution de préservatifs sur le campus des FUCAM….
Les Jeunes FDF interdits de distribution de préservatifs sur le campus des FUCAM….
Les Jeunes FDF ont mené une action de sensibilisation ce 14 février sur différents campus universitaires à l’attention des étudiants. Distribuant des préservatifs estampillés à leur logo, les Jeunes FDF sont allés à la rencontre des étudiants afin de faire connaître leurs actions et engagements.
Ils ont rencontré un excellent accueil à l’ULB, St-Louis, UCL, … sauf aux FUCAM où toute distribution de prospectus et de préservatifs leur a été interdite sur le site par le vice-recteur Helbois. Pour le président des Jeunes FDF Emmanuel De Bock, cette attitude est regrettable et les FUCAM ne font pas preuve d’une grande ouverture d’esprit.
Déséquilibre linguistique au sein de l’armée : les députés Damien Thiéry et Denis Ducarme constatent un manque de collaboration entre la Défense et le SELOR
Lors des auditions du 9 février 2011 du groupe de travail sur le déséquilibre linguistique à la Défense, les députés fédéraux Damien Thiéry et Denis Ducarme ont regretté le manque de contact entre le département de la Défense et le SELOR.
La mise en place de la nouvelle méthode d’évaluation élaborée par le SELOR, qui se base sur le cadre européen commun de référence pour les langues (CECR), devrait susciter une réelle réflexion au sein de la Défense. Il faudrait s’interroger sur l’absence de collaboration entre les intéressés et se demander si le département de la Défense est réellement prêt à l’ouverture.
Par ailleurs, Damien Thiéry et Denis Ducarme ont été agréablement surpris par la qualité des auditions de ce mercredi 9 février et souhaitent que tous les exposés des différents responsables auditionnés s’inscrivent dans le même souci de rigueur et de transparence et puissent se concentrer sur des données actuelles.