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Le choix de l’avenir : se faire respecter !

Le nationalisme flamand vient d’engranger une de ses plus grandes avancées de ces dernières années : la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde et le renforcement du carcan qui enferme Bruxelles en Flandre.  Au mépris de leurs engagements électoraux les plus solennels, les partis francophones n’en ont pas obtenu la juste contrepartie.
Pour ne pas contredire l’accord qui unit le CD&V et la N-VA au gouvernement, les partis francophones ont renoncé à l’élargissement territorial de la Région bruxelloise, à l’application pleine et entière de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales ou à la compétence de la Communauté française pour protéger la vie culturelle et sociale des Francophones de la périphérie bruxelloise.
Les partis francophones (PS, cdH, Ecolo, MR) reviennent bredouilles de cette première négociation avec pour seule « satisfaction » que le Conseil d’Etat deviendra le lieu de toutes les controverses liées à la défense des droits des 150.000 Francophones de la périphérie.  Ceux-ci n’auront pas d’autres choix que de s’engager dans des procédures longues et coûteuses pour tenter de préserver les quelques droits qui leur sont chichement accordés.  La démocratie mérite mieux que cela.
Le plus grave est que cet accord ne stabilisera pas le pays.  Les nationalistes flamands annoncent déjà haut et fort leurs prochaines revendications : le confédéralisme, voire le séparatisme.  Et le CD&V proclame sur son site internet sa satisfaction de ne pas avoir donné le statut de région à part entière à Bruxelles et que les circulaires du gouvernement flamand resteront pleinement d’application en périphérie.  Autrement dit, les tracasseries et discriminations en tous genres se multiplieront.
Ce nationalisme flamand est de plus en plus menaçant pour Bruxelles et pour tous ses habitants.
Les Fédéralistes démocrates francophones ont eu le courage de rappeler aux autres partis qu’ils avaient manqué gravement à leurs promesses électorales.  Heureusement nombreux sont les citoyens décidés à se faire respecter.  Avec les Bruxelloises et les Bruxellois, les FDF prennent cet engagement.
Olivier MAINGAIN
Député fédéral
Président des FDF