STADE : Carton rouge pour Vervoort-Courtois. Région et Ville doivent changer de terrain et de tactique
Le député bruxellois FDF Emmanuel De Bock prend acte des déclarations du patron de Besix qui rejoignent en tous points son analyse depuis un an, à savoir que les plans financiers sont irréalistes et que le Gouvernement (donc le contribuable) devra payer l’addition d’un nouveau stade, contrairement aux déclarations rassurantes du Gouvernement Vervoort (PS-CDH-ECOLO), et d’Alain Courtois (MR).
Alors qu’une candidature potentielle pour l’Euro 2020 doit être déposée dans quelques jours, il est urgent de tirer les conclusions qui s’imposent et arrêter de s’obstiner dans la solution coûteuse d’un nouveau stade au Parking C qui coûterait plus de 150 millions € pour le contribuable d’après Besix.Le député demande qu’on arrête les études coûteuses sur le Parking C et que le Gouvernement se recentre sur le problème numéro 1 des Bruxellois : l’emploi.
Pour le député FDF, il faut
1. qu’Anderlecht reste à Anderlecht et puisse aboutir dans son propre dossier d’agrandissement.
2. abandonner le projet d’un nouveau stade de football au Parking C et déposer une fois pour toutes la candidature du Stade Roi Baudouin pour une des rencontres de l’Euro 2020.
3. sauver et rénover par le Fédéral le Stade Roi-Baudouin en n’opposant plus football et athlétisme.
4. créer autour du Stade Roi Baudouin un pôle de développement économique autour de la pratique des sports.
Enfin, il faut définitivement rassurer les Bruxellois et refuser toute opération immobilière coûteuse de type emphytéose, leasing immobilier consistant à faire avancer les fonds par le privé pour in fine payer l’ardoise dans 30 ans. Pour le député FDF Emmanuel De Bock “On a joué la montre et on va encaisser un but dans les dernières secondes en ratant l’Euro 2020, en condamnant le Stade Roi Baudouin et en faisant payer l’addition aux Bruxellois tout simplement parce que depuis 10 ans, le Gouvernement bruxellois ne sait pas décider et quand il finit par bouger, il prend les plus mauvaises décisions”. Le député interpellera une nouvelle fois au Parlement, certain que cette fois, vu la proximité des élections, le Gouvernement bruxellois ne bottera plus en touche.