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Revoir les quotas linguistiques

Communiqué de presse


Les demandeurs d’emploi bruxellois francophones ont moins de chances
de trouver un emploi que les Néerlandophones

Les derniers chiffres du chômage à Bruxelles sont consternants et contredisent la politique d'emploi menée par l'Olivier. Il n'y a en effet jamais eu autant de demandeurs d'emploi à Bruxelles! Près de 107.000 soit un taux de chômage de 21,8 %.

Suite aux questions posées par Emmanuel De Bock, député bruxellois MR-FDF, au Ministre Cerexhe (questions 187 et 189), il apparaît que depuis 2005, les demandeurs d'emploi néerlandophones à Bruxelles sont trois fois moins nombreux que la part relative de néerlandophones dans la population bruxelloise. Alors que, selon les chiffres des dernières élections, ils n'étaient plus que 10 %, ils ne sont que 3,8 % à être inscrits chez Actiris comme demandeurs d'emploi. Un chiffre invariable depuis 2005 atteignant même 3,6 % en 2007.

Selon Actiris, on reconnaît que les Bruxellois néerlandophones sont bien représentés dans les flux de navette sortante..

C'est à se demander si l'échange d'informations entre le VDAB et Actiris profite réellement aux Bruxellois, qu'ils soient francophones ou néerlandophones. Une illustration en quelque sorte du théorème célèbre de Brigitte Grouwels "qu'à compétence égale, le néerlandophone doit toujours être privilégié... "

Mais pour le député Emmanuel De Bock, ces chiffres consternants illustrent avant tout la discrimination entre francophones et néerlandophones en matière d'emploi public bruxellois.


"Il n'est pas si étonnant de voir si peu de chômeurs néerlandophones à Bruxelles puisque les Néerlandophones bénéficient de quotas de 30 % dans l'administration (et jusqu’à 50 % dans les fonctions supérieures) alors qu'ils ne sont que 10 % dans la population. En 1989, lorsque les quotas linguistiques ont été mis en place, les Néerlandophones étaient encore 20 % de la population. Il faut donc revoir ces quotas linguistiques afin qu'ils collent mieux à la réalité sociologique bruxelloise. Ce ne sont pas moins de 8 à 10.000 emplois bruxellois francophones qu'on pourrait créer dans les années à venir en tenant compte des départs naturels de fonctionnaires néerlandophones. De quoi faire baisser le chômage bruxellois de 10 %! D'autant que nombre de ces emplois publics bruxellois réservés aux Néerlandophones ne sont pas occupés par des Bruxellois, ce qui appauvrit encore plus Bruxelles en matière d'impôts et de fiscalité ».

Un sujet pas si tabou que cela puisque dans le passé, les quotas linguistiques ont déjà été modifiés en faveur des Francophones, mais pas assez (seulement 3 %), tâche d'autant plus facile à réaliser par des majorités régionales et fédérale symétriques...

Pour le député Emmanuel De Bock, « il n'est plus tenable de voir une administration régionale bruxelloise comme Actiris de plus de 800 agents dont

30 % néerlandophones s'occuper de 107.000 demandeurs d'emploi dont 96,2 % sont francophones ».

Emmanuel DE BOCK

Contact : Emmanuel DE BOCK – 0497 59 99 42.