Sondage : Le gouvernement fédéral Michel a renforcé la NVA à Bruxelles
Communiqué de Presse 13 décembre 2015
Sondage : Le gouvernement fédéral Michel a renforcé la NVA à Bruxelles
Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas : baisse des partis traditionnels, montée des partis
alternatifs et extrêmes mais surtout remontée de la NVA et rebond du Vlaams Belang.
Finalement, la mise en alerte niveau 4 de Bruxelles par le Fédéral, la fermeture de Bruxelles qui s’en
est suivie et les sorties médiatamoresques de Jan Jambon déclarant vouloir s’occuper
personnellement de Molenbeek ne semblent avoir servi que la NVA et le Vlaams Belang.
Ainsi le dernier sondage paru dans la presse ce samedi 12 décembre 2015 devrait nous inquiéter :
En effet, la NVA et le Vlaams Belang y totaliseraient 9 élus sur 17 soit la majorité dans le groupe
linguistique néerlandophone bruxellois, de quoi bloquer durablement le fonctionnement des
institutions bruxelloises.
Comment en est-on arrivé là ? Si l’on regarde attentivement les résultats du sondage, on constatera
que l’ensemble des partis néerlandophones sont crédités de 1 à 1,5% de plus qu’aux dernières
élections, alors que les partis francophones perdent 1 à 1,5%. Il y a donc un transfert, un glissement
d’au moins 1% des voix francophones (en particulier du MR qui diminue dans le sondage et ne
semble pas du tout récompensé par la présence des militaires en rue) vers la NVA et le VB. Ces 5.000
voix pèsent pratiquement le poids de 2 élus dans le groupe linguistique néerlandophone.
La NVA veut s’occuper personnellement de tout Bruxelles
Grâce à la politique du gouvernement fédéral de Charles Michel très défavorable à Bruxelles, la NVA
est en train de gagner son pari. La stratégie est limpide : asphyxier Bruxelles, pour ensuite y prendre
le pouvoir en profitant de la faiblesse institutionnelle qui surpondère le poids de la représentation
des élus flamands. Ce n’est pas un hasard si la NVA a annoncé il y a quelques jours faire campagne
en français aussi à Bruxelles. On comprend mieux pourquoi elle n’a cessé de rendre le plus visible
possible un certain nombre de situations conflictuelles avec la Région et les communes (la crise de
l’accueil des migrants, les exclusions du chômage et demain du CPAS, la retenue de dizaines de
millions d’euros d’IPP et de PRI dû aux communes bruxelloises...). La NVA est en train de réussir là où
le Belang avait échoué. Il est grand temps que le parti libéral se réveille et nous propose un autre
chemin.
Contact Presse
Emmanuel De Bock
Député DéFI - Chef de groupe
Parlement bruxellois