Lettre de motivation : S’engager pour Bruxelles
Lettre de motivation : S’engager pour Bruxelles
J’ai 38 ans, je me suis engagé à 17 ans lorsqu’Antoinette Spaak et Jean Gol ont voulu offrir aux
Francophones de ce pays une patrie à aimer, un projet rassemblant Wallons et Bruxellois.
J’ai milité depuis mes études, créé un cercle FDF à l’ULB, assuré la présidence des Jeunes FDF
pendant près de 10 ans, continuant ainsi le travail d’Isabelle Molenberg, Caroline Persoons et
Olivier Maingain.
Licencié en Sciences politiques et Bachelier en Droit, Titulaire de deux diplômes de 3ème cycle
(un DEA en sciences politiques à l’ULB et un DES en Analyse de la Construction Européenne à
l’UCL-?St-?Louis), je suis actuellement chef de groupe FDF au Parlement bruxellois et chef de
groupe au conseil communal d’Uccle.
Candidat à la présidence il y a 2 ans face à Olivier Maingain, je voulais montrer que le parti
pouvait compter sur notre génération pour continuer à porter le flambeau.
Je voulais contribuer à faire des FDF le parti des Wallons et des Bruxellois qui veulent cet autre possible.
Vous êtes 24% à m’avoir accordé votre con[iance et je vous remercie pour cette confiance.
En deux ans, nous avons rendu les Fédéralistes indispensables à la Région bruxelloise.
Demain, je veux nous rendre incontournables. Je ne veux plus qu’on se satisfasse d’être la
deuxième ou troisième roue du carrosse bruxellois, je souhaite que nous soyons le moteur de
celui-?ci. Je crois que le temps est venu de renvoyer dos-?à-?dos les deux frères ennemis PS et MR
et de proposer une alternative crédible, proposer une troisième voie capable de sortir
Bruxelles du fédéralisme de soumission qu’on nous a trop souvent vendu.
Aujourd’hui, chef de groupe à la Région, je mesure combien il est important de continuer à
porter ce même message d’engagement auprès de nos militants mais aussi dans la société civile.
Je veux faire de notre parti, un parti qui comptera demain, capable de rassembler, un parti
jeune, ni de gauche, ni de droite, pas à côté des partis traditionnels mais bien au-?dessus de
ceux-?ci. Un parti radical, libéral et social, un parti de l’équité et de la responsabilité dépassant
les conservatismes actuels.
Notre parti peut porter ce renouveau. Contrairement aux autres partis traditionnels, nous ne cherchons pas le pouvoir pour le pouvoir car cela ne mène qu’à la résignation et à la renonciation.
Je souhaite, à côté du Président national, à côté de nos ministres régionaux, à côté de nos
bourgmestres, créer ce lien permanent entre nos élus communaux et CPAS.
Avec nos militants qui s’investissent dans les communes dans l’associatif, je veux porter notre message et
rajeunir nos cadres.
Je veux surtout réussir le dé[i bruxellois. Car Bruxelles reste menacée par ceux qui nous maintiennent sous perfusion.
Dans moins de 10 ans, nous perdrons toutes les solidarités et autres re[inancements qu’on nous a donnés en échange de la scission de BHV. Nous devons utiliser la 6ème Réforme de l’Etat pour créer les conditions de notre réussite, en arrivant à
offrir à nos jeunes un avenir, à permettre à celles et ceux qui veulent rester vivre dans la Capitale de pouvoir le faire.
Je veux en finir avec l’exode urbain de la classe moyenne en faisant passer Bruxelles de 8 à 10% du PIB national, en forçant nos administrations et en incitant nos entreprises et commerçants à engager nos voisins bruxellois a[in que Bruxelles ne soit plus cette ville duale rongée par le chômage jusque dans ses artères les plus profondes. Je veux qu’on réussisse
ensemble le défi de la mixité sociale et du logement pour tous.
Il est temps de passer à la vitesse supérieure et de se retrousser les manches. Il est temps de ne compter que sur nous-?mêmes, de construire une Ville, une Région, libre et autonome, fière et forte, offrant à chacun les conditions de sa réalisation et de celle des siens.
Une élection présidentielle est un moment de vérité et de démocratie dans un parti. Je suis fier d’appartenir à un parti politique où ce débat interne est possible. Je monte au front, les idées à la main et la jeunesse en bandoulière pour montrer que chez nous, il y a une liberté de parole et de conviction, et un respect de l’électeur. Je veux qu’à travers ma candidature, le parti puisse porter ce message, rassembler toutes celles et tous ceux qui pensent qu’on peut encore croire en la politique, qu’on peut porter l’espérance des Bruxellois. C’est notre plus beau combat parce qu’il est sans doute le plus difficile.
Emmanuel De Bock
Député bruxellois
Conseiller communal
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8, Vieux Chemin
1180 Bruxelles
0497/59.99.42.