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Comparatif Sondage RTBF – La Libre – Dedicated 10 février 2012

Comparatif Sondage RTBF – La Libre – Dedicated 10 février 2012

Sondage RTL –Le Soir – Ipsos 12 mars 2012

Analyse Emmanuel De Bock



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La dévolution des sièges montre que la majorité au Parlement Fédéral est désormais atteinte par la NVA et le Vlaams Belang. (45 sièges sur 88 et 46 sièges dans le Sondage Dedicated).



La stratégie d’Elio Di Rupo de ne pas s’appuyer sur une majorité du côté flamand (pour rappel CD&V-SPA-Open VLD sont minoritaires) et de compenser par une tripartite PS-MR-CDH (80% des députés francophones), n’a pas permis d’enrayer la popularité de la NVA qui gagne tout juste 10% depuis les dernières élections fédérales de juin 2010, ce qui se traduirait par 9 députés de plus ) la Chambre ! Elio Di Rupo avait pourtant fait du recul de la NVA un indicateur de réussite de son gouvernement.

Le Premier ministre Di Rupo pouvait jusqu’à présent s’appuyer pour sa réforme de l’Etat sur GROEN (qui avait participé aux débats sur la réforme institutionnelle avant d’avoir été écarté de la formation du Gouvernement). Mais en perdant virtuellement la majorité dans le groupe néerlandophone, le gouvernement Di Rupo est plus que jamais fragilisé. Virtuellement, aucune réforme institutionnelle nécessitant la majorité dans chaque groupe linguistique n’est possible. Les 4 partis traditionnels flamands sont donc plus que jamais sous pression puisqu’ils ne représentent plus que 43 sièges sur 88.

S’il est évidemment possible d’éviter la NVA au niveau fédéral dans un Gouvernement sans réforme institutionnelle en allant chercher la quasi-totalité des députés francophones, il n’en est pas de même au niveau du Parlement flamand.

Les communales d’octobre seront incontestablement le premier test grandeur nature. La NVA si elle confirme, va emporter nombre d’élus locaux et entrer dans nombre de majorités communales flamandes, fragilisant les bases locales des élus traditionnels. Au soir des communales de 2012, c’est directement le scrutin de 2014 qui sera dans l’œil de mire. C’est l’enjeu de 2014 et en particulier celui des régionales flamandes qui risque de mettre le pays une nouvelle fois sous pression. En effet, aucune majorité flamande n’est possible sans la NVA, ce qui n’était pas le cas en 2009. La NVA risque bel et bien de dicter l’agenda politique du pays s’il est incontournable en Flandre. 

Avec ses 36 députés fédéraux virtuels, la NVA devient de loin le premier parti du pays, et risque même de dépasser le nombre d’élus de la première famille politique actuelle, à savoir les socialistes (PS-SPA réunis). Elio Di Rupo ne peut se maintenir au pouvoir qu’en apparaissant comme la seule alternative et le rempart contre la NVA, surtout du coté francophone.



Ces 6 partis représentent dans ce sondage 95,4 % des voix (93,6% des voix dans le sondage Dedicated). Pour rappel les 6 mêmes partis représentaient 92,5% des votes valables lors des élections fédérales de 2010, ce qui signifie une réelle mobilisation côté flamand. C’est assez étonnant compte tenu du différentiel de 3 à 10% observés traditionnellement pour Bruxelles et la Wallonie… Il n’y a donc pas du côté flamand de désaveu ou de « désadhésion » pour ces 6 partis.


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