Le cdH est-il devenu schizophrénique ?
Abonnements scolaires : interpellée par le député FDF Emmanuel De Bock,
la Ministre Grouwels fait un tout petit pas dans la bonne direction
Le cdH est-il devenu schizophrénique ?
la Ministre Grouwels fait un tout petit pas dans la bonne direction
Le cdH est-il devenu schizophrénique ?
Les FDF, par la voix du député bruxellois Emmanuel De Bock, ont été les premiers à dénoncer la rupture de la solidarité Wallonie-Bruxelles après l’abandon, par le Gouvernement de la Communauté Française (PS-CDH-ECOLO), du remboursement de la moitié des abonnements scolaires pour les Bruxellois.
Hier, par voie de presse, le groupe cdH au Parlement bruxellois a « exigé que la Communauté française fasse marche arrière et poursuive le remboursement des abonnements scolaires pour les Bruxellois ». Une attitude incompréhensible et totalement schizophrénique puisque non seulement les Ministres cdH ont accepté cette mesure au Gouvernement de la Communauté française mais de surcroît, les parlementaires cdH à la Fédération Wallonie-Bruxelles ont voté contre un amendement budgétaire déposé par Caroline Persoons pour sacraliser les montants nécessaires au maintien de la mesure.
Ce mercredi après-midi, le député Emmanuel De Bock a interpellé la Ministre Grouwels pour connaître les intentions de la Région. En effet, à l’instar de la Région Wallonne, le Gouvernement bruxellois va-t-il pallier les carences du Gouvernement Olivier de la Communauté française et prévoir le budget nécessaire pour permettre aux élèves bruxellois de voir leur abonnement Stib partiellement remboursé ?
Dans sa réponse, la Ministre a confirmé « ne pas avoir été informée officiellement par la Communauté française de la suppression de cette mesure ». Sous la pression de la seule opposition FDF, elle a cependant annoncé avoir demandé à la Stib d’affecter d’éventuelles nouvelles ressources à cette fin. « La Ministre laisse donc la porte ouverte mais en réalité, la porte est à peine entre ouverte puisque dans le meilleur des cas, ces nouvelles recettes ne dépasseraient pas le million d’euros. Or, pour maintenir l’avantage actuellement octroyé aux élèves, il faut au moins 8 millions d’euros », constate Emmanuel De Bock. « La Ministre a fait un petit pas dans la bonne direction mais c’est totalement insuffisant puisque cela ne représenterait qu’une dizaine d’€ de réduction par abonnement scolaire, ce qui ne représente même pas l’inflation…à peine 1 € par mois. Les familles bruxelloises, contrairement aux familles wallonnes, risquent donc bien de payer pour chacun de leur enfant 150 € de plus que l’année passée. »
Cette suppression en douce ne passera pas inaperçue dans le budget des ménages bruxellois, déjà les plus pauvres du pays. Une suppression en douce qui ne favorisera pas la mobilité douce…
(source: www.fdf.be)