Les Jeunes FDF s’insurgent du subside de 10.000 € octroyé par Onkelinx à l’asbl Guy Mathot

Communiqué de presse

La Ministre PS Laurette Onkelinx finance avec l’argent du contribuable la réputation de l’asbl de son député et de son ex-chef de cabinet.

Ce 11 janvier 2010 paraît dans le Moniteur un étrange subside de 10.000 € à l'asbl "Guy Mathot" pour la réalisation d'une étude sur les difficultés psychosociales liées à la dialyse.

Après avoir effectué quelques recherches, les Jeunes FDF se rendent compte que l'asbl en question a déjà financé une étude en 2008 sur cette question (voir La Libre Belgique du 14 février 2008), étude menée justement par la faculté de Psychologie de l'ULG. Etait-elle également subventionnée par de l’argent public ? Pourquoi une deuxième étude sur le même sujet, avec un financement de la Ministre PS à une asbl qui ne sert que de boîte aux lettres puisqu’elle est incapable elle-même de réaliser cette étude en interne et doit la sous-traiter à l’ULG ?

La Ministre socialiste aurait pu faire comme son collègue Courard un « appel aux projets » directement auprès des instituts et facultés compétents. Pourquoi passer par un intermédiaire, une asbl réputée proche du PS où l’on retrouve à la vice-présidence le député Alain Mathot (député fédéral dont le rôle est de contrôler l’exécutif fédéral…) et le Ministre Jean-Claude Marcourt (ex-chef de cabinet de Laurette et Ministre actuel PS) ? Un mélange de genres qui ne sert in fine que la promotion de l’asbl dont les Jeunes FDF n’ont pas trouvé de traces des comptes sur le site de la BNB.

Les Jeunes FDF s’interrogent aussi quant à la légalité de l’opération et à la mise en concurrence du marché (loi sur les marchés publics contournée) qui vise in fine la simple réalisation d’une étude. De nombreuses antennes universitaires sont capables de réaliser de telles études. Ils demandent que la Ministre publie l’avis de l’Inspection des Finances.

In fine, l’asbl Guy Mathot (créée il y a à peine 3 ans) dont l’objet social est louable et mérite toute la considération publique, se voit privilégiée au détriment d’autres asbl oeuvrant dans le même domaine depuis bien plus longtemps. La bonne gouvernance publique exige qu’une telle étude soit financée directement par la Ministre, et non par une asbl qui apparaît erronément comme un acteur important dans ce domaine, finançant des études, alors qu’elle ne sert que de « boîte à subsides ». Pour Emmanuel De Bock, Président des Jeunes FDF et député bruxellois suppléant, il faut éviter toute suspicion de clientélisme et de redevabilité et octroyer les subsides en toute transparence, sans intermédiaire et dans le respect des lois sur les marchés publics.

Emmanuel DE BOCK

Président des JFDF